La Chapelle St-Georges

 

Il n’existe que peu d’éléments écrits sur cette bâtisse religieuse. Elle fut vraisemblablement construite au début du 17ème siècle, car sa cloche a été fabriquée en 1806. 

Elle fut baptisée au nom de St-Georges. Nom du chevalier Georges, représenté combattant un dragon. Les représentations de ce Saint sont très nombreuses, surtout à partir du XIIIe siècle. Il symbolise la victoire de la « Foi sur le Mal ». Georges tient une lance (plus rarement une épée) et terrasse le monstre. 

La chapelle fut détruite aux alentours des années 1940. Là également il n’existe pas d’écrit plus précis.

 

Les textes laissent penser que cette chapelle fut construite à cet endroit, afin de protéger les pâtures environnantes du ruisseau « le Tsarrire » qui coule à proximité et qui, lors des crues printanières et estivales, arrachait les précieuses terres laissant derrière lui des ravines importantes. Les caprices de ce ruisseau, se transformant parfois en torrent dévastateur, ne pouvait qu’être sous la protection de St-Georges, permettant de refreiner ses fureurs, tel le dragon terrassé 

La collaboration avec la « Société du Village de St-Luc » concernant la Chapelle de St-Georges avance également bien.

L’idée est simplement de marquer son emplacement d’entant (au bas du village, sur l’ancien chemin muletier de Vissoie)

Durant le printemps 2023, la Société du Village a préparé les lieux lors de ses corvées, permettant d’y installer un banc ainsi qu’un panneau explicatif. La fin de la réalisation et sa mise en place est prévue pour l’été 2024.

 

 


 

La cloche de la Chapelle St-Georges :  Jean-Baptiste Pitton   

La cloche de la chapelle a été accrochée au clocher de l’église de St-Luc. Elle demeure la plus ancienne cloche de l’église car les autres ont été remplacées à deux reprise lors des incendies qui ont ravagé le centre du village de St-Luc en 1845 et en 1858.

 

 

Pitton Jean-Baptiste, [1772-1823], originaire de Carouge (GE) Var. Pithon. Fondeur ambulant, né à Châtillon-en-Michaille (F) et établi à Carouge dès 1786 au moins. On lui doit des cloches dans les clochers suivants: chapelle de la Ste-Croix à Carouge (1789), temple de Carouge, église de Veyriez (1792), église St-François à Lausanne (1810, rachetée par l'église de Romainmôtier), église de Taninges (F) (1811).

 

Les Fonderie Paccard - Mairie de Quintal 

Histoire

En 1796, la commune de Quintal (Haute-Savoie, F) réclamant à l'évêché un prêtre pour sa paroisse, s'entend répondre par l'évêque «vous aurez un prêtre, quand vous aurez une cloche à votre clocher». La commune s'adresse alors à un maître-fondeur de Carouge, près de Genève, nommé Jean-Baptiste Pitton. Comme la fonte des cloches se fait alors à pied d'œuvre, Pitton a besoin d'un apprenti; le syndic de la commune offre ses services et c'est ainsi qu'Antoine Paccard*, fondateur de la maison Paccard, fait son apprentissage et crée la fonderie de Quintal. La même année, la commune d'Annecy récupère la fonte de ses anciennes cloches et charge le saintier Pitton d'effectuer la fonte d'une importante cloche «républicaine» (700 kg) pour être installée dans le clocher. Cloche(s) à: Font (Estavayer-le-Lac), 1823 

L'histoire de la fonderie Paccard débute au printemps de l'année 1796 lorsque Antoine Paccard, alors syndic (maire) du petit village de Quintal, dans les environs d'Annecy, et forgeron agricole de son état, doit réaliser une nouvelle cloche pour l'église du village afin de remplacer celle qui avait été détruite lors de la Terreur. Son métier étant de forger des fers à chevaux et des bandes de roulement pour les roues des chars, il fait appel à un fondeur professionnel itinérant, Jean Baptiste Pitton, originaire de Carouge, petite ville savoyarde située aux portes de Genève. 

Avec la réalisation de la nouvelle cloche, Antoine Paccard décide de rentabiliser son apprentissage et de se lancer dans cette industrie. Il fabriquera son premier four à Quintal et l'exploitera avec ses enfants, puis ses descendants prendront la relève.

L'aventure familiale débute avec Antoine Paccard, alors maire de Quintal depuis 1795, où il fait intervenir un maître-fondeur originaire de Carouge, Jean-Baptiste Pitton, afin d'équiper le clocher de l'église d'une nouvelle cloche1. De cette rencontre naîtra entre Antoine Paccard et ce métier un amour irrépressible. Âgé de 26 ans, il apprend son métier en tant qu'apprenti du maître-fondeur genevois Jean-Baptiste Pitton, puis il démarre un petit atelier de fonderie.

À sa mort en 1832, ses fils Jean-Pierre et Claude reprennent le flambeau de l'entreprise qui se développe et connaît ses premières exportations.